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Portrait de Longeur : Alain Wirth, un passionné de sport plus qu’engagé dans le longe-côte.

Alain Wirth, adhérent au club des Randonneurs des Sables du Born et ancien contrôleur de l’Armée de l’Air, est un passionné de sport depuis toujours. Entre rugby, foot, triathlon, ski de fond ou à roulette, marche nordique, raid nature et bien d’autres, ce jeune retraité de 60 ans n’est pas encore prêt à arrêter le sport. Venez découvrir le portrait d’Alain un mordu de sport et de longe-côte.

Après tous ces sports, pourquoi le longe-côte ?

Le sport doit rester un plaisir pour tout le monde qu’importe le niveau de pratique.

Mon épouse pratiquait déjà dans une autre entité municipale qui était plus de la marche dans l’eau que du longe-côte ou de la marche aquatique. Etant déjà animateur de marche nordique à cette époque, cette spécialité a attiré mon attention lors d’une démonstration effectuée par le club du Cap Ferret sur Biscarosse.

Cela a amené la création de notre club des Randonneurs des Sables du Born par deux animatrices qui étaient en formation en 2018. C’est un club de randonnée multi activités rayonnant sur plusieurs communes du Nord des Landes.

Dès lors ,il devenait évident que ce sport était fait pour moi, qui suit constamment à la recherche de nouvelles disciplines, pour garder le plaisir de pratiquer dans tous les domaines et sur tous les terrains avec la possibilité de me challenger encore en compétition.

Portrait Longe-côte Alain Wirth

Vous avez débuté en tant que pratiquant, puis animateur pour finir par être formateur, parlez-nous de cette évolution.

Le besoin de transmettre et de partager était une évidence.

Être pratiquant était pour moi une normalité, peut-être même une obligation tant j’ai ressenti à l’époque la complémentarité qu’il y avait entre la Marche Nordique et le Longe Cote. Je propose quelques séances toniques de Longe Cote à mes marcheurs nordiques pour varier les entrainements. Le longe-côte, lié au plaisir des sports nautiques que j’ai toujours pratiqué, et le dynamisme de notre première animatrice faisant le reste.

Étant déjà animateur par ailleurs dans d’autres domaines ,il m’a paru normal d’évoluer vers cette spécialisation pour renforcer le développement du club et continuer à encadrer dans un sporttout reste à construire.

Concernant la formation, c’était au départ pour ne pas laisser notre référente partir seule mais rapidement j’ai compris qu’avec mon passé d’animateur tous azimuts, le besoin de transmettre et de partager était une évidence.

Comment êtes-vous devenu référent longe-côte de la région Nouvelle-Aquitaine?

La référente en place Monique Hochet, changeant de région , a proposé mon nom au Comité Régional car elle me connaissait à travers nos rencontres sur les stages de formation.

Il est certain que ce cursus rapide m’a un peu déboussolé, pensant qu’il y avait forcément plus compétent que moi, mais la rencontre de beaucoup de longeurs de toute la région sur des formations mais aussi dans des championnats a permis de gommer cette difficulté ,ceci étant probablement aussi dû au fait que je suis assez communiquant.

Je suis aussi référent départemental et local où j’ai le plaisir de constater et faire évoluer les excellentes relations entre la municipalité de Biscarrosse, les sauveteurs et notre club nous permettant de pouvoir évoluer dorénavant en maritime.

Nous allons signer un petit protocole avec le club de sauvetage côtier local qui va nous permettre de maintenir nos compétences en sauvetage en mer et en piscine alors que parallèlement nous allons leur proposer des séances de longe-côte en lac de façon à agrémenter leurs entrainements.

Quel est votre rôle au sein de la fédération ?

Je suis une sorte d‘ambassadeur du Longe Côte en Nouvelle Aquitaine. Mon rôle est de favoriser l’essor de cette discipline mais d’une façon plus rationnelle comme par exemple trouver de nouveaux sites de pratique, aider les clubs à se créer ou encore rester à l’écoute de ces mêmes clubs pour faire remonter vers le national leurs remarques.

Parallèlement j’ai été coopté vice-Président de la commission Compétitions ,qui s’occupe de la réflexion et de l’organisation de compétitions au sein de la Fédération (LCMA ,raquettes à neige, etc…)  de façon à toucher une population plus jeune. Ce poste me permettra également de faire partie de l’organisation en 2023 des Championnats régionaux sur Arcachon en Mars mais aussi des Championnats de France nouvelle formule (apparition d’interzones) qui auront lieu à Carcans (33) en juin et ce en milieu lacustre.

Pouvez-vous nous dire qu’est-ce qui différencie le longe côte pratiqué dans un lac par rapport à celui pratiqué dans la mer ?

Il y a en fait une complémentarité entre les deux pratiques, et il ne faut pas lancer de faux débats. Chaque lieu de pratique à ses spécificités, l’activité est probablement plus physique en mer mais le lacustre permet de faciliter l’approche de l’endurance et de travailler plus efficacement le travail de cohésion en Longe. A telle enseigne ,que de plus en plus, des échanges entre les clubs maritimes et lacustres ont lieu en Nouvelle Aquitaine et ce dans les 2 sens.

Effectivement ,on trouve une population croissante de longeurs en lacustre car la crainte des éléments est moins importante, néanmoins certains lacs génèrent quelques courants intéressants pour le travail musculaire .

En tant qu’animateur, il est à mon sens important de connaitre les deux éléments pour bien appréhender l’aspect sécurité, pour le travail du geste par des conditions délicates en mer et dans un élément stable en milieu lacustre. Cela permet d’éviter de tomber dans la routine.

A ce titre et comme exemple ,je pourrai citer mon cas personnel: champion régional Catégorie age en 2021 en Lacustre à Carcans, Champion régional scratch 2022 50 m pagaies à Hendaye dans des conditions délicates et seul participant lacustre aux Championnats  de France à Sangatte où les conditions là aussi étaient délicates mais avec moins de réussite ceci justement lié au manque de pratique en mer.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux lecteurs ?

Je recommande de toujours garder le plaisir avant tout, pratiquer avec la banane mais aussi ne pas avoir peur de se challenger et de sortir de son confort tout en appréciant la beauté des sites de pratique. Il faut également ne pas perdre de vue que même si cette activité a énormément de vertus pour la santé, cela reste un vrai sport avec des notions d’équipe renforçant son rôle social.

Une petite anecdote pour la route

Je vais dévoiler mon surnom déjà connu de certains membres initiés de mon club et de quelques formateurs régionaux : La Libellule. Comprendra qui pourra!

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