Le longe-côte ou marche aquatique est un sport fortement tributaire des conditions de pratique que lui offre la nature. La météo et les marées sont les éléments essentiels à consulter pour connaître les conditions de pratique du milieu aquatique.
Consulter les prévisions météo avant de faire du longe-côte / marche aquatique
La météo rythme la vie sportive du longeur. C’est pour cela qu’il est important de comprendre son fonctionnement. Elle repose sur l’étude des gaz présents dans l’atmosphère, de leurs changements d’états et de leurs mouvements. Pour prévoir les phénomènes météorologiques, plusieurs éléments sont à prendre en compte :
Mesurer la pression atmosphérique
Mesurer la pression atmosphérique consiste à évaluer les variations du poids de l’air pour déterminer s’il est humide ou sec. Pour obtenir cette information, il faut se servir d’un baromètre.

Prendre la température
La température fluctue selon l’exposition au soleil qui fait fluctuer l’état des masses d’eau et d’air. Elle s’exprime couramment en degrés Celsius (°C). Pour étudier la température, les météorologues se servent de 3 instruments de mesure :
- Vous connaissez surement tous le thermomètre et vous en avez même peut-être un chez vous. Cet outil très répandu est en effet utilisé par les météorologues. Il permet de mesurer la température à un instant T.

- Le thermographe, quant à lui permet d’obtenir une courbe évolutive des températures.

- Le thermo mini-maxi est également utilisé pour mesurer l’amplitude thermique.

Mesurer l’hygrométrie
L’hygrométrie correspond à la quantité d’eau présente dans l’air, elle s’exprime en pourcentage. Au-delà de 60% d’eau, l’air est humide et en dessous de 40%, l’air est trop sec. Un taux d’humidité élevé peut-être un synonyme de pluies. Ce taux se calcule à l’aide d’un hygromètre.

Etudier le vent
L’étude du vent consiste à mesurer le mouvement horizontal de l’air résultant de la répartition des pressions atmosphériques à la surface du globe. Couramment exprimé en kilomètres par heure, son unité de mesure officielle est le mètre par seconde. La vitesse et le sens du vent se mesure à l’aide d’un anémomètre.

Tous ces instruments permettent d’évaluer avec plus ou moins de précision les phénomènes météorologiques à venir.
L’impact de la météo sur le longe-côte / marche aquatique
Il est important de comprendre l’impact que peuvent avoir les conditions météorologiques sur la pratique du longe-côte / marche aquatique. Le tableau ci-dessous vous explique tout sur cette corrélation entre météo et longe-côte :
Condition météo | Impact sur la pratique du longe-côte |
La pluie | Mouillé pour mouillé, la pluie n’est par un réel frein pour le longeur. |
L’orage | L’eau étant conductrice d’électricité, il ne faut jamais vous jeter à l’eau par temps orageux. Pour une fois, il ne faut pas croire au coup de foudre ! |
Le vent | Un vent trop fort pourrait entrainer la création de plus grosses vagues ou des courants plus puissants pouvant détériorer les conditions de pratique. |
Un grand soleil | Le temps parfait pour aller longer ! Bronzer en faisant une activité sportive, il n’y a rien de mieux. Faîtes tout de même attention aux coups de soleil ! |
Temps froid | Même si le froid n’est pas forcément un élément perturbant la pratique, il faut prévoir un équipement adapté pour lui faire face. Voici un article qui peut vous aider à faire face au froid : –Comment faciliter la pratique du longe-côte en hiver ? |
Temps chaud | La chaleur de l’été est bien agréable, mais faites attention à ne pas attraper un coup de chaleur ! Prévoyez casquette, crème solaire, et votre gourde pour vous hydrater ! |
La grêle | N’allez pas longer sous un temps de grêle, vous risqueriez de prendre un coup sur la caboche ! |
Consulter les prévisions des marées avant de faire du longe-côte / marche aquatique
Comme toute activité nautique, le longe-côte est conditionné par les coefficients des marées, leurs horaires et la hauteur des vagues. Pour comprendre le fonctionnement de ces dernières, vous pouvez voir notre article « Le fonctionnement du phénomène des marées » .
L’impact des marées sur le longe-côte / marche aquatique
Les différentes conditions | Impact sur la pratique du longe-côte |
Marée montante | Le niveau de l’eau monte, vous allez donc devoir vous rapprocher du rivage au cours de votre session pour rester au BNI (Bon Niveau d’Immersion). Bien sûr, pensez à mettre vos affaires assez loin de l’eau, il ne faudrait pas les mouiller ! Mis à part cela, votre pratique ne se trouve pas particulièrement impacté. |
Pleine mer | La surface où vous avez pied est moins importante voir casi inexistante sur certaines plages. Cependant, si votre plage ne connait pas de forte houle creusant le sable, vous aurez pied sur une surface suffisante pour votre session. Le pleine mer est idéal pour le longe-côte de par l’absence de courant à ce moment-là. Faites tout de même attention à l’arrivée de la marée descendante ! |
Marée descendante | La marée descendante est le moment le moins propice pour longer car les courants tirants vers le large sont plus présents à ce moment-là. Il est important de vérifier le coefficient de marée qui sera un bon indicateur pour avoir une idée de la puissance des courants. |
Marée basse | A marée basse, vous pouvez longer tranquillement, les courants disparaissent, l’eau est plus calme. De plus, vous rencontrez pas le même danger qu’avec l’arrivée de la marée descendante puisque la marée montante est moins dangereuse. |
Forte houle | La forte houle est peut-être un rêve pour les surfeurs, mais c’est une autre affaire pour les longeurs ! Elle empêche une bonne pratique de la marche aquatique, elle casse votre rythme et vous sort du BNI. En résumé, la forte houle est l’ennemi du longeur ! |
Faible houle | Une faible houle ou une houle inexistante est idéale pour la pratique du longe-côte. Elle permet de rester au BNI, de ne pas être poussé vers le bord, et surtout de ne pas boire la tasse ! |
Avant toute session de longe-côte / marche aquatique, vous devez consulter :
- La hauteur des vagues
- Les horaires et coefficients des marées
- La température de l’eau
- La météo (vent, orage, température…)
Bonjour. Je pratique depuis quelques mois le longe côte. J’ai tendance à me fier à la hauteur de la houle pour pratiquer ou non le longe côte. N’étant pas grande de taille je considère que je peux pratiquer quand la houle est en dessous de 1m. Mon raisonnement est il correct ?
Merci beaucoup pour votre réponse
Bonjour, en effet la hauteur de la houle est indicateur important mais ce n’est pas le seul. Il y a aussi l’amplitude des marées et ses coefficients ou encore le fond marin qui peuvent avoir un impact sur la pratique du longe-côte.
En ce qui concerne la houle de 1m, cela n’a pas vraiment de rapport car la pratique du longe-côte se fait dans une zone où l’on a pied, donc les vagues sont censées casser avant.
Je vous conseille de vous rapprocher d’un club de longe-côte si vous voulez davantage de renseignements sur votre pratique.
Merci de suivre Longeurs, je vous souhaite une excellente journée,
L’équipe Longeurs