Le Challenge Longe-côte du Pornichet Paddle Trophy / 5ème Édition

Le week-end du 24-26 Juin s’est déroulé le Challenge Longe-côte couvert par le Pornichet Paddle Trophy. L’intégration du longe-côte est une première au sein de cet évènement, et ce fut un franc succès. Les épreuves de longe-côte ont eu lieu le dimanche et ont réuni environ 150 participants. Romain de Ouest Coaching s’est chargé de penser aux formats ainsi qu’à l’organisation des épreuves de longe-côte tout en participant à l’animation de celles-ci.  

En effet, cette compétition a mis en lumière des nouveaux formats d’épreuves qui peuvent certainement plaire aux compétiteurs et au grand public. Parmi eux on retrouve la course relais mixte 4 x 100m, la longe fun 2 x 300m et les duels élites 50m.

Longe Fun 2 x 300m
Duels Élites 50m

Les épreuves

Relais équipe mixte 4 x 100m

Cette épreuve se déroule par équipe de 4 et commence par un « beach start » (départ sur la plage). Trois équipes s’affrontent, chaque membre d’équipe effectue 100 mètres et passe son brassard au coéquipier suivant. L’équipe gagnante est bien entendue celle qui aura fini son relais avant l’autre. C’est un format qui laisse place au suspense et à un élan de solidarité au sein des équipes. Cela a visiblement été apprécié par la majorité des pratiquants ainsi que par les longeurs néophytes.  

La Longe Fun 2 x 300m

La longe fun est comme son nom l’indique une compétition dans laquelle le sérieux est mis à l’écart et où l’on s’amuse. C’est pourquoi il y a un prérequis pour participer à cette épreuve : être déguisé. L’épreuve se déroule en équipe, par longes de 4 avec un « beach start ». Chaque équipe effectue 2 x 300m et la décision de l’équipe gagnante se fait au chronomètre. Un format coloré et plein de sourires dans lequel toutes les longeuses et les longeurs ont joué le jeu.

La longe fun au complet
Pornichet-Paddle-Trophy-2022-Longe-Fun-Anfibi
Matching déguisements & combinaisons Anfibi

Le Duel Elite 50 m

Le duel requiert une grande concentration et une certaine confiance en ses capacités. Bien que la distance soit plus courte que dans les compétitions habituelles, cette épreuve se veut être dynamique et demande de l’explosivité. Ici, le départ se fait directement dans l’eau, deux compétiteurs attendent dos à dos le « top départ ». Ces derniers partent à l’opposé et font demi-tour à équidistance (une personne reste dans l’eau pour marquer l’endroit où les compétiteurs doivent faire demi-tour). Enfin, la première personne à arriver au point de départ a gagné. D’après les retours que l’on a eus, il s’agit de l’épreuve la plus physique. Mais c’est aussi celle qui plaît le plus au grand public, car la course se joue souvent de peu !

Les ressentis de l’organisateur du Challenge Longe-côte : Romain Ouest Coaching

Comment t’est venue l’idée de ces formats de compétitions ?

« L’idée première était de réunir le public du loisir et le public de la compétition afin de réaliser des épreuves spectaculaires qui plaisent à toutes et à tous. Car sur les formats classiques de départs en contre la montre, le problème est que le public ne comprend pas très bien ce qu’il se passe, il voit des gens marcher les uns vers les autres. C’est pour cela qu’ici l’idée est d’avoir un format vraiment lisible. »

Romain de Ouest Coaching à l’animation des épreuves

Était-ce difficile à organiser ?

« Nous avons eu la chance d’être intégré au sein de l’organisation du Pornichet Paddle Trophy donc toute l’organisation logistique du village était prête. Nous avons juste eu à nous insérer là-dedans. Après, la difficulté était effectivement d’inventer les formats, de les peaufiner et de les rendre très précis (sur les distances ou sur le fait que ce soit mixte ou genré par exemple). Il y a aussi eu le travail de communication et l’organisation des inscriptions qui étaient quelques peu compliqués. Mais dans l’ensemble, le fait d’avoir la logistique du Pornichet Paddle Trophy m’a quand même simplifié la vie. »

Selon toi, quels sont les plus (et les moins s’il y en a) de ces épreuves ?

« La première chose est que s’il y avait des formats à faire demain (notamment au 25 juin 2023), on referait exactement les mêmes. On ne change rien de cela. Après il y a quand même quelques petites choses à corriger pour l’année prochaine. Le petit regret que j’ai, c’est que sur l’épreuve du duel 50m je n’ai pas pu plus animer au micro car j’ai dû me mouiller pour cette épreuve pour tenir une bouée de contournement. En effet, avec certains bénévoles ce n’était pas toujours simple pour aller jusqu’au bout comme il était initialement prévu. Sinon on a eu de supers retours de la part des participants, c’était très positif. »

Ton épreuve favorite ?

« Au départ, si tu m’avais posé la question j’avais une préférence pour le format du duel 50m départ dos à dos, qui a très bien marché d’ailleurs. Mais je suis vraiment très content, notamment grâce aux retours, du relais 4 x 100m. Cette épreuve a été la bonne surprise du jour. »

Que penses-tu de l’avenir de ce genre d’épreuves ?

« Bien sûr, c’est l’idée de départ de se dire comment on peut dynamiser l’activité. C’est clair que vis-à-vis de l’organisation, il est plus simple d’organiser une compétition classique, du style championnat, avec des départs toutes les 30 secondes ou toutes les minutes avec une distance donnée et sans difficultés particulières. Cependant, pour nous l’idée est de dynamiser, d’attirer un public plus jeune avec du challenge, avec de l’opposition directe. Et pas seulement via un chronomètre.

Je pense qu’on va se diriger vers ce genre de format car on a ressenti une grande cohésion. Puis par exemple pour le relais, ça peut offrir la possibilité aux longeurs de travailler avec l’aspiration, de travailler en peloton et d’opter pour des stratégies de courses.

Et si on veut vraiment que dans les prochaines années le public regarde le longe-côte, comme ça s’est passé dimanche dernier, il faut absolument que ce soit dynamisé. C’est la base pour espérer une visibilité. »

Le Challenge Longe-côte vu par le compétiteur Romain Charrier

On lui a demandé ce qu’il pensait de ce format de compétition ? Et plus en détail, comment il voit le relais 4 x 100m ? Ainsi que ses impressions sur l’évolution future de ces épreuves.

On voudrait également saluer Christophe Mathevet (Président de Paddle contre Parkinson) qui se bat contre la maladie de Parkinson et qui a su sensibiliser à cette pathologie neurologique de la meilleure manière qu’il soit durant cet évènement. Bravo à toi !

PS : N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire sur ces formats de compétitions !

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