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Portrait de longeuse : Aurélie Baille, une “bébé longeuse” conquise.

Parce que le longe-côte est un sport intergénérationnel qui séduit tous les âges, qui se pratique en loisir comme en compétition grâce à une accessibilité unique, je suis ravie de vous présenter ce nouveau portrait de longeuse.
Découvrez le récit de cette “bébé longeuse” comme elle se décrit elle-même, une jeune femme pétillante, à la bonne humeur communicative, qui nous livre avec beaucoup d’humour, de passion et de sincérité son histoire avec le longe-côte.

Aurélie Baille, 36 ans, résidant à Mouans-Sartoux dans les Alpes Maritimes, longeuse de l’ASLM Cannes Longe-côte et distillatrice de bonne humeur!

Quand et comment as-tu découvert le longe-côte ?

J’ai regardé des vidéos et des reportages sur le sujet. Je me souviens qu’en les visionnant, j’ai ressenti l’envie irrépressible d’en faire.

J’ai découvert le longe-côte au mois d’août dernier. En effet, j’étais à la recherche d’un sport complet, non traumatisant pour le corps (en particulier pour les articulations), mais néanmoins physique, dans lequel on puisse bien se donner. Je voulais également que ce sport se pratique en plein air, sans doute une conséquence des confinements répétés.

J’ai donc procédé à quelques recherches et me suis d’abord intéressée à l’aquajogging. J’aime beaucoup la course à pied, que je pratique en pleine nature, mais malheureusement pas à la fréquence qu’il me plairait en raison d’anciennes microlésions aux genoux mal cicatrisées qui se rappellent douloureusement à moi si je cours un peu trop… Je me suis donc dit que l’aquajogging était l’alternative idéale. Seul problème pour moi : ce sport ne se pratique pas en extérieur (du moins, je n’en ai pas trouvé à proximité de chez moi).

J’ai donc poursuivi mes investigations et, de fil en aiguille, ai découvert le longe-côte. J’ai regardé des vidéos et des reportages sur le sujet. Je me souviens qu’en les visionnant, j’ai ressenti l’envie irrépressible d’en faire. Aussitôt dit, aussitôt fait : le rendez-vous était pris pour découvrir !

Portrait de longeuse

Que représente le longe-côte pour toi ?

Le longe-côte, pour moi, est bien plus qu’une simple activité physique!

A titre personnel, une forme de renaissance et une victoire. En effet, je sors de deux années extrêmement difficiles et lorsque je longe, plus rien d’autre n’existe ! Jamais auparavant un sport ne m’avait procuré de telles sensations. J’aime le contact avec l’eau de mer qui, j’en suis convaincue, regorge de bienfaits à bien des niveaux.

Adepte du zéro déchet, des circuits courts et de tout ce qui peut faire le moins de mal possible à notre jolie planète, je suis ravie et fière que ce sport soit Français : j’ai l’impression de consommer local en quelque sorte !

J’aime également le mélange d’exercices individuels et en équipes lors des entraînements. De mon point de vue, le longe-côte est avant tout un sport d’équipe, avec cette possibilité supplémentaire d’être, l’espace de quelques instants, seul(e) avec soi-même et face à soi-même. C’est tout simplement génial !

Enfin, pour moi, le longe-côte est indissociable de mon Club, qui m’a accueillie à bras ouverts dès mon arrivée et m’a tout de suite intégrée. La qualité de l’enseignement dispensé, l’implication des moniteurs et la somme de toutes les belles personnes qui le constituent en font un beau Club, avec un très bel état d’esprit, auquel je suis fière d’appartenir.

Donc, tout mis bout à bout, le longe-côte, pour moi, est bien plus qu’une simple activité physique !

Avec seulement quelques mois de pratique, tu t’es lancée dans la compétition, quel a été le déclic ?

Quelle ambiance, quelle adrénaline, quelle exaltation!

D’une part, le fait que j’ai été portée par mon Club et, d’autre part, le désir d’aller encore un cran au-dessus dans la victoire personnelle que je viens d’évoquer. J’ai donc eu la chance de participer en solo (car arrivée comme un cheveu sur la soupe pour la constitution d’une équipe) aux championnats régionaux le 5 septembre dernier, puis aux championnats de France le 16 octobre, ce qui m’a permis de découvrir le sport en compétition. Je ne m’étais définitivement pas trompée sur le longe-côte : mais quelle ambiance, quelle adrénaline, quelle exaltation ! J’ai vécu de beaux moments de partage et retrouve les valeurs du sport qu’on vante tant : cohésion, solidarité, esprit d’équipe et générosité notamment.

Quel est ton format de course de prédilection ?

Ah ah, alors là, il va m’être très difficile de faire une réponse tranchée ! J’adore le côté explosif du 100 m solo, tout comme j’aime le côté endurant que requiert le 400 m solo. Pour les championnats, j’ai concouru dans la catégorie 400 m solo.

Côté équipe, je dirais que ma préférence va à la tierce, sans pouvoir véritablement motiver cette réponse.

Cela dit, les formats vont changer pour les prochains championnats, alors rendez-vous au printemps prochain pour une réponse plus définitive !

Quel message souhaiterais-tu passer à nos lecteurs ?

Qu’ils « longent avec nous nous nous nous nous ! Hou hou oou oou ! », un clin d’œil au numéro (une reprise version longe-côte de “Ca plane pour moi” de Plastic Bertrand) présenté par mon Club à la soirée post-championnats !

Et plus sérieusement que je suis persuadée que le longe-côte va très vite gagner en popularité dans les mois, les années à venir et que ce sport a un très bel avenir devant lui. J’invite celles et ceux qui ne connaissent pas à venir découvrir et les autres à continuer à pratiquer dans la joie et la bonne humeur ! Pour ma part, je n’ai de cesse d’en parler autour de moi, convaincue que le longe-côte a beaucoup à offrir.

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