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Portrait de longeuse : Fadella Maamar Benhadjar

Aujourd’hui dans portrait de longeuse, Fadella, cette compétitrice dans l’âme, nous raconte sa façon de vivre le longe-côte, un sport complet dans lequel elle aime se dépasser.

Fadella Maamar Benhadja, 44 ans, catégorie M1, habite Toulon, née à Hyères (83-Var), licenciée au Hyères Longe-Côte (HLC)

Comment avez-vous découvert le longe-côte ?

Je suis une ancienne coureuse de demi-fond et j’ai pratiqué l’athlétisme en compétition, plus jeune. J’ai notamment été plusieurs fois Championne de Côte d’Azur (1000m/800m/1500/cross-country). Je suis donc une compétitrice dans l’âme.

J’ai retrouvé dans le longe-côte les mêmes sensations qu’en running, avec les chocs et traumatismes musculaires en moins.

Une ancienne amie joggeuse avec qui j’ai couru pendant quelques années durant ma jeunesse à Hyères avait partagé des images d’un Championnat de France auquel elle participait. C’est alors que j’ai découvert ce sport sur la toile. Mais ce n’est que lorsque j’ai croisé mon ancien président du club d’athlétisme de Hyères (qui est devenu l’actuel président du HLC) que j’ai franchi le pas. Il m’a suggéré de venir faire un essai, connaissant mon potentiel… J’ai donc essayé dès le lendemain et je dois dire que ça m’a beaucoup plu. D’autant plus que je continuais à m’entraîner seule très régulièrement en course à pied, musculation en salle, vélo, etc. Je voulais donc mettre à profit tous ces entraînements.

Qu’est-ce qui vous a plu dans la marche aquatique ?

C’est un sport de plein air, qui gagne à être connu.

J’ai retrouvé dans le longe-côte les mêmes sensations qu’en running, avec les chocs et traumatismes musculaires en moins. C’est une activité qui demande de l’endurance, de la puissance, de la vitesse, de la résistance, de la technique et parfois de la stratégie, selon le format de course.

C’est un sport de plein air, qui gagne à être connu. Il est pratiqué dans un environnement très sain et nous connaissons tous les bienfaits de la mer. Ici, dans le Sud, nous avons du soleil quasiment toute l’année et des plages immenses. Cela permet la pratique de ce sport toute l’année. Parfois, malgré le froid, lorsque la motivation n’est pas là, on ressort de l’eau avec une telle sensation de bien-être que l’on ne peut qu’être satisfait(e). C’est un anti-stress à lui seul, un remède contre les maladies et un excellent moyen de récupération.

Quelles sont vos épreuves favorites en compétition et pourquoi ?

Je considère le longe-côte, avant tout, comme un sport individuel, avant d’être un sport par équipe de 3 ou 5. Je privilégie donc les épreuves solo. J’aime beaucoup le 100m pagaie (ou mains nues/plaquettes) surtout lorsqu’il est pratiqué avec un départ sable et sortie sable.

J’aime aussi le 400m individuel sur lequel je me positionne en championnats français. En effet, il demande une bonne gestion de course. Cela me rappelle et me ramène à une épreuve sur piste de 1500m ou de 2000m, en athlétisme.

Sur le circuit International, j’ai adoré le binôme mixte. Pour moi il reste une excellente combinaison et un moment de partage, d’entraide et de confiance. Surtout aussi car il est pratiqué en duel et en slalom.

Pouvez-vous nous raconter votre 1ère participation à une compétition de l’aqua walking tour.

Ce sont des épreuves en duel, en slalom, avec un départ sable et une sortie sable. Cela change l’orientation et l’image de ce sport et offre un côté spectaculaire indéniable.

J’ai débuté le longe-côte en novembre 2018 et j’ai participé à ma 1ère compétition sur le circuit international de l’Aqua Walking en Février 2019 à Rosas en Espagne. Ce fut une expérience inoubliable. D’une part, à cause des conditions climatiques assez difficiles (froid, mer agitée) et d’autre part grâce au côté voyage/découverte. Nous allions affronter des longeurs venus de Tunisie, d’autres clubs français, etc.

L’ambiance était géniale, aussi bien à table lorsqu’on se retrouvait avant et après les épreuves, que dans l’eau et sur le sable. C’était une nouveauté pour tous ce circuit, car les formats de course étaient différents du championnat français.

Contrairement aux épreuves françaises, ce sont des épreuves en duel (individuel ou en binôme), en slalom, avec un départ sable et une sortie sable. Cela change l’orientation et l’image de ce sport et offre un côté spectaculaire indéniable. Ainsi, les longeurs restent dans le champ de vision du spectateur qui assiste à un bel affrontement, à des chutes en entrant et en sortant de l’eau.

J’ai adoré donc le 100m pagaie que j’ai découvert pour la toute 1ère fois et que j’ai eu la chance de remporter. Côté binôme, cela m’a permis de partager une épreuve avec un membre de mon club (3ème binôme mixte) et de m’en rapprocher. De nouvelles amitiés sont nées lors de ce circuit.

Quels sont vos objectifs pour les compétitions à venir ?

J’aimerais beaucoup faire un podium sur 400m individuel et maintenir une place en podium avec ma quinte (3ème au Championnat de France de Barcares en Juin 2019.), avec laquelle je suis engagée en championnat français.

J’espère que ces résultats participeront plus généralement à la promotion et au développement du longe-côte, à travers l’usage des réseaux sociaux notamment.

Au-delà de ma petite personne, j’aimerais bien que mon club reste le 1er club Français par le nombre de médailles remportées.

Photos : Yves Béguier

Ce que l’on peut retenir de la longeuse Fadella Maamar Benhadjar :

  • Elle est une grande compétitrice dans l’âme que ce soit avec le longe-côte ou anciennement l’athlétisme.
  • Une longeuse convaincu des bienfaits de cette activité.

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